Festival d’Avignon

Faire le pari du Festival d’Avignon est un temps fort pour une compagnie, qu’elle soit novice ou pas. Le but étant bien sûr de jouir d’une visibilité maximale.

La préparation de ce temps particulier est une mission à part entière et requiert une connaissance des réseaux nationaux et des pratiques à adopter.
Filigrane Fabrik met à disposition son expérience auprès des équipes.

Un accompagnement sur Avignon se construit bien en amont du festival, et comprend le travail de préparation (prise en main du projet, mailing et phoning), l’accueil sur place et le suivi des structures ayant vu le travail.

Édition 2017

L’hiver, quatre chiens mordent mes pieds et mes mains

— Compagnie T'atrium

Grenier à Sel, 2 rue du Rempart Saint-Lazare

— Du 6 au 27 juillet à 10h

(Relâches les 10, 17 et 24 juillet)
  • Tout public, à partir de 9 ans
  • Durée : 1h10
  • Texte : Philippe Dorin
  • Mise en scène : Bertrand Fournier

L’Hiver, quatre chiens mordent mes pieds et mes mains débute sur un hommage implicite à Pirandello, avec un homme et une femme en quête d’auteur. Dans une immensité neigeuse, absurde au premier abord, le couple s’installe à table, un peu comme tous les jours, en devisant.

L’homme est un chercheur, rêveur ; la femme le ramène à la dure réalité du quotidien. Le temps d’un repas, les voilà mariés.
Elle s’endort, tandis que l’homme chante « At my door the leaves are falling » de Johnny Cash. L’homme et la femme mangent sans vaisselle, puis dorment à table, sans lit, dans une maison sans mur ni toit, où il se mettra plus tard à neiger…
Dorin a l’art de trouver les mots justes, pourtant les plus simples, et très vite, l’ordinaire, les scènes du quotidien basculent dans l’absurde, le fantastique, la poésie.

L’autre Fille

— Cie Nutritive

Artéphile, 7 rue du Bourg Neuf

— Du 7 au 28 juillet à 12h40

(Relâches les 12, 19 et 26 juillet)
  • Tout public, à partir de 12 ans
  • Durée : 1h
  • Texte : Annie Ernaux
  • Mise en scène : Nadia Rémita

Celle-là c’est elle, Annie Ernaux. Des mots surpris de la bouche de sa mère l’été de ses 10 ans. Des mots comme des gifles quand on se croit unique et adorée. Pour la première fois, Annie Ernaux s’adresse à Ginette, la soeur cachée, la petite sainte. Avec des phrases courtes et dépouillées, elle brise le secret de famille, s’interroge. Comment être quitte ? Pourquoi n’avoir rien dit ? L’écriture sonne comme un uppercut, un coup de tonnerre. L‘adresse est franche et violente.

L’incarnation, une évidence. Sur un fil entre révolte et distance. Un univers symbolique et contemporain pour un seul en scène intense et percutant.

L’autre fille est publié aux éditions Laffont

La confession d’un enfant du siècle d’Alfred de Musset

— Cie du Trêfle - Collectif Or Normes - production déléguée

Au Théâtre des Amants, Place du Grand Paradis

— Du 7 juillet au 28 (inclus) à 20h15

(Relâches les 12, 19 et 26 juillet)
  • Tout public
  • Durée : 1h15
  • Texte : Alfred de musset - Adaptation de Frédéric Vossier
  • Mise en scène : Marie-Claude Morland (Théâtre du Trèfle)

Roman autofictionnel, un des livres phares du XIXe siècle, cette "confession" porte les traces encore toutes fraîches de la rupture avec George Sand.

Octave se raconte, en revenant d’abord sur son passé, à ses dix-neuf ans, à son "caractère à la fois hautain et ouvert, avec toutes les espérances et un cœur débordant". Il appartient alors à cette jeunesse dorée qui, juste après la révolution et les guerres napoléoniennes, cherche ailleurs ce que les "ancêtres" cherchaient dans les batailles et les faits d’armes. En pleine crise de valeurs, il se réfugie dans le cynisme, les fêtes galantes, la jouissance à tout prix. II fait alors partie de ces premières "bandes de jeunes" que l’on appelle les "Romantiques".

Musset nous éclaire sur cette jeunesse sans perspective, sans idéal, s’oubliant dans la débauche... jusqu’à ce que son personnage rencontre l’amour, sur lequel il finira par se fracasser, tant il ne parvient pas à maîtriser ses passions.

Ce texte romantique et intemporel redonne pleinement sa place aux sentiments humains exprimés sans peur ni calcul.

< Revenir à la page "Avignon"